Pour Élogie, du logement social flexible, c’est possible !

Publié le 7 mars 2017

Pour la première fois, des logements sociaux ont été restructurés sous le signe de la modularité intérieure par le bailleur parisien Élogie-Siemp. Tour du propriétaire de ces locations révolutionnaires.

Dans le 14e arr. de Paris, le bailleur Élogie propose les huit premiers appartements sociaux évolutifs de la capitale. ©Agnès Clotis / Élogie-Siemp

Pouvoir, à sa guise, modifier d'un geste l'agencement de son appartement en fonction de la dimension de la famille, de ses activités ou même de la course du soleil. Un idéal désormais à portée de main des locataires d'Élogie-Siemp, 3e bailleur social de la capitale. Profitant de la restructuration d'un immeuble vétuste du 14e arrondissement, la Sem immobilière y propose désormais 8 appartements à la distribution d'espace totalement évolutive, grâce à la pose de larges cloisons de bois pouvant, d'une simple poussée, pivoter ou coulisser.

"La tendance nouvelle est à l'habitat sur mesure, à des lieux de vie dont la géométrie varie en fonction des besoins et du moment comme la venue d'un nouveau-né mais aussi une soirée entre amis, la garde alternée d'un enfant ou une activité en télétravail", explique le directeur général délégué d'Élogie-Siemp, Olivier Leblanc, fort satisfait de contribuer ainsi "rajeunir le logement social et prouver qu'il sait, lui aussi, s'adapter aux attentes de ses habitants".

Le geste est d'ailleurs aussi philosophique qu'architectural. "Pouvoir moduler l'espace de son logement au gré de ses préférences [étant également] une façon d'associer au besoin premier de se loger le plaisir d'habiter", affirme ainsi, sur son site, l'agence d'architecture Vazistas, à l'origine de cette habile reconfiguration.

Géométrie variable, la bonne opération !

Fermement résolu à renouveler l'initiative au gré des opérations projetées sur son propre parc de 27 800 logements, Olivier Leblanc ne serait guère étonné de voir le modèle parisien inspirer rapidement plusieurs de ses homologues. D'autant que ces appartements recomposables – à chaque fois ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait un autre – n'illustrent pas seulement le rêve de leurs occupants.

"Ils confèrent aussi aux bailleurs une plus grande souplesse dans les affectations et peuvent même, en cas de rotations excessives, contribuer au ralentissement des mobilités résidentielles", assure le dirigeant. Ou comment, sans surcoût notable*, faire d'une simple cloison deux coups !

*Budget global : 1347000 euros HT, soit 1623 euros/m2 de SDP

Publié par Laurence Denès
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